M. le Ministre Hervé Berville et M. le Directeur Général de la DGAMPA ont porté au travers d’un tel événement la décarbonation du transport maritime et ils ont tous deux clairement rappelé les objectifs de France Mer 2030.
Il est toujours bon de rappeler les fondamentaux du CORIMER et de l’AMI dont il participe à l’élaboration, au déroulement et à l’annonce des résultats. Notre Présidente s’est prêtée à l’exercice (plage 00:58 à 01:07 de la vidéo) mais le temps a manqué pour traiter des ambitions du CORIMER au-delà de l’AMI, notamment le renforcement de son rôle stratégique puisque les acteurs clefs compétents de l’industrie et des services de l’Etat y sont dûment représentés.
L’Etat, tout particulièrement au travers du plan France 2030, encourage le CORIMER à être un observatoire sur toute la chaîne de valeur de l’écosystème mer, des TRL bas au 1er démonstrateur de l’intérêt d’un système dans son environnement, à la 1ère commande, surfant ainsi sur la crête de l’industrialisation des solutions retenues.
En tant que vecteur des principes de France 2030 (industrialisation, acteurs émergents, souveraineté, 0 impact négatif sur l’environnement), le CORIMER encourage les collaborations, contribue à prioriser dans les feuilles de route en fonction des niveaux de maturité, de la temporalité ou encore de la complexité à déverrouiller et à intégrer de nouvelles briques technologiques, qui rendent nécessaires la mobilisation de soutiens financiers. Rappelons ici que, de par leur modèle économique même, les industriels ne peuvent pas prendre tous les risques.
Étant donné notre connaissance des acteurs, du tissu économique et industriel, nous pouvons faciliter la recherche de partenaires français, faire vivre et stimuler l’innovation.
Bref, le CORIMER n’est pas un organe décisionnaire mais il accompagne la filière, avec le soutien du Comité R&D et des Pôles (PMBA, PMM, EMC2), soutien majeur pour la rédaction des 4 feuilles de route de la filière ou l’organisation d’événements fédérateurs dédiés, certains visant à faciliter le montage de consortia.
Les exemples récents sur lesquels nous nous sommes réunis sont liés au vélique, aux carburants décarbonés, aux piles à combustibles, à la propulsion par hydrogène liquide, au captage des émissions carbone, etc., l’idée étant d’utiliser les outils existants, le choix revenant bien entendu à l’interministériel.
A noter enfin, la participation du CORIMER au CPM transport, aux côtés des CORI du ferroviaire, de l’aéronautique et de l’automobile.